Mais celui qui a été le plus instructif fut le cours de cuisine Balinais :

Avant le cours, on nous fait visiter une rizière. Il existe 3 types de riz, le blanc récolté 3 fois par an, le brun, et le riz noir qui lui pousse en altitude et est utilisé pour les desserts. Le plus impressionnant, c'est que tout est planté à la main et que régulièrement ils passent dans les rizières pour retirer, encore une fois à la main, le plastique apporté par l'irrigation, on comprend mieux comment certaines personnes âgées finissent complètement cassé en deux.

Ce que je prenais en premier lieu pour des temples à Ubud, était en réalité des maisons / communauté familiale. Chaque maison est construite d'une manière bien particulière. Tout d'abord 2 portes, une pour la voiture toujours fermée, et une pour les personnes toujours ouvertes pour signifier que tout le monde est le bienvenu. Quelques mètres après la porte d'entrée, on trouve un mur de 2m sur 2m, celui-ci permet de bloquer les mauvaises ondes de rentrer. Ensuite, au nord on retrouve la maison où tout le monde dort, au centre un bâtiment pour les cérémonies (mariages, anniversaires), au nord est, un mini temple avec des dorures, pour les cérémonies spirituelles. Au sud, il y avait la cuisine, ainsi qu'une autre structure permettant de garder le riz au sec et en hauteur. A l'ouest, un nouveau bâtiment était en train d'être construit pour les générations plus jeunes, si l'on continue plus loin dans cette direction, on y trouvait un petit jardin puis l'atelier de cuisine. Toute la famille, chaque génération vie dans ce simili de village, prenant soin les uns des autres, les plus anciens devenant chef de famille, mais toujours un homme. Ici, la place de l'homme dans la famille est très importante, lorsqu'une fille se marie, celle-ci rejoint la communauté de son mari. Il n'y a que dans le cas où une famille n'aurait pas d'enfant mâle, où le mari peut aller dans l'autre famille où il deviendra le chef de la communauté, car c'est toujours un homme qui dirige la communauté.

La religion a également une place importante dans leur vie, tous les jours ce sont pas moins de 20 offrandes qui sont offertes aux gardiens (l'eau, le feu et le vent), sauf un jour de la semaine où une seule suffit. Ce travail est plus communément un travail réalisé par les femmes tandis que les hommes grimpent aux arbres récupérer les feuilles de bananier nécessaires pour l'offrande.

Malgré une île un peu trop touristique, on aura vraiment passé de bons moments à Bali. De retour à Jakarta, on reste à l'hôtel pour notre dernière soirée, il n'est pas évident de sortir lorsqu'on est dans la capitale, Amandine repart le lendemain, et moi le sur-lendemain, je continuerai le voyage seul.

Dimanche 13H30 : Plus que 6h30 à attendre.

* Pour ceux qui chercherai de la littérature à propos de Bali, je vous conseille “Mange, prie, aime” d'Elizabeth Gilbert.