Après une bonne nuit de repos, nous nous réveillons requinqué de notre vol, notre auberge se situe au centre du quartier historique, la Candelaria, on ne peut pas faire mieux. Il nous suffit que de 3 min pour atteindre la place où commence le free tour.
Notre free tour commence par 3 arrêts, et l'on se demande si l'on va vraiment marcher un peu ou non.
Néanmoins, cela nous permet de visiter quelques échoppes, et de goûter de la chicha, un alcool typique de Bogota à base de maïs. Notre guide nous raconte que cette boisson fut prohibée pendant un temps, à cause d'un régiment de l'armée s'étant fait décimé, après une soirée un peu trop arrosée au chicha. Nous marchons un peu plus la 2e partie du tour, on passe devant la place Bolivar ainsi que devant de nombreux tags. Pour les amoureux de l'art de rue, Bogota est la ville où aller, il y en a à tout les coins de rue, ce qui fait de la ville, la 7e ville au monde la plus taguée. D'une manière générale, les tags de rue ont une telle importance dans la culture Colombienne, et sont tellement bien dessinés, que toutes les villes méritent d'être visitées, et réservent son lot de surprises.
Notre tour finit au café, l'une des traditions de la Colombie, où l'on regarde notre serveur préparer notre breuvage avec une précision d'alchimiste. On apprend également que le café est un fruit qui absorbe l'environnement qui l'entoure, plantez-le au milieu d'un champ de cacaotier et celui-ci aura des effluves de chocolat. J'en profite donc pour ramener de nombreux échantillons en France.
On repasse par le marché pour le repas de midi, et je ne vous ai pas dit, mais la Colombie est le paradis du fruit, entre ces plaines, ces montagnes, ces deux océans, et sa position au milieu des tropiques, la Colombie possède tous les climats et peut faire tous les fruits et légumes possibles, certains me sont même inconnus, comme celui en forme d'oeuf de dragon.
L'après-midi, on prend le téléphérique pour atteindre le sommet du mont Monserrate, mais le ciel s'obscurcit et le temps d'arriver en haut, c'est un déluge qui s'abat sur nous. On attend que l'averse, que le déluge passe je veux dire, et une fois les nuages passés la vue sur la ville qui nous attends est splendide.
Publié le 20.03.2020 par Rémi Mercier
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