Bien que je sois rentré depuis mercredi 22 mai, il me reste au moins un article à écrire sur le Japon. Après une semaine à Tokyo, puis quelques jours à Fuji, je me dirige vers mes dernières destinations et mes derniers jours qui se dérouleront à Kyoto et Osaka. Alors que j'avais trouvé Tokyo fade, lisse, sans âme, à cause de ses grands modernes immeubles carrés, ses grands boulevards à répétition d'un quartier à l'autre et sa concentration impressionnante de costume cravate, Kyoto se révèle beaucoup plus charmant et humain.
Le quartier central de la gare possède quelques grands immeubles, mais on y arrive vite à bout. Juste à côté, on trouve le quartier commerçant couvert agréable, le quartier des bars surplombe le fleuve qui traverse la ville de part et d'autre. Derrière la gare, on trouve un quartier résidentiel, avec des maisons sur 1 ou 2 étages arborant des toitures légèrement courbées typiquement Japonaises. Et au détour d'une rue, il est de temps en temps possible d'apercevoir les collines encerclant la ville dans des dégradés de vert et de jaune.
Je fini mon dernier jour de mon voyage à Osaka en prenant une auberge proche de l'aéroport pour être sûr de ne pas louper mon vol retour. Je ne ferais pas un grand tour de la ville. Néanmoins, je voulais finir mon voyage sur un couché de soleil. Je repère sur Google map une plage à une heure de marche, c'est un peu loin, mais j'ai fait pire, et finalement le couché de soleil vaut vraiment le coup.
Seul petite déception lorsque je vois les images du couché de soleil : n'avoir acheté mon appareil photo qu'en fin de voyage, surtout pour les Philippines, où l'on avait des couchés de soleil comme cela tous les soirs.
J'atterris donc à Paris à 18h après 13h10 de vol, un peu déboussolé par le décalage horaire (7h de différence), et encore aujourd'hui 4-5 jours après, je ressens encore quelques coups de barre au cours de la journée.
Publié le 25.04.2020 par Rémi Mercier
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