• T'es prête ?
• Hein !
• Je te disais je me lance
• Quoi ?
• Je me lance ! Australie !
• Oh non pas encore !
• Bah, on tombe dessus, c'est l'jeu ma pauvre Lucette
• T'as pas autre chose ?
• Alors on va relancer la boule

Toutes les histoires commencent généralement de la même façon, un backpack, un passeport et un aéroport.

J'adore les aéroports !

Je suis là dans l'aéroport, et je suis content. J'ai 3 heures à attendre, parce que dans mon impatience je suis venu hyper en avance, mais je suis content, un sourire niait accroché au visage. J'ai mon backpack, mon homebag comme je l'appelle, car le sac contient toutes mes affaires, et là où je pose mon sac c'est ma maison, c'est mon homebag et j'imagine toutes les destinations où je pourrais aller, ou celle dans laquelle je vais me rendre. Parfois ça m'excite de penser à ça, et d'autres fois cela me place dans une tranquillité et une quiétude excise. Sauf lors de mon premier long courrier, où j'étais plutôt aux aguets, à cause de 3 changements de porte de départ de mon vol. Autant dire que lorsque c'est la première fois que tu prends l'avion seul, et que tu te retrouves en escale en Inde, à New Delhi, sans affaire sur toi, t'as pas envie de louper le décollage.

A savoir que cela me le fait aussi dans les gares, je suis également stupidement content lorsque j'attends le train, à condition d'avoir mon backpack.

J'aime bien faire le tour des boutiques, lorsque je pars d'un pays, je compte mes dernières pièces de monnaie locale, et regarde ce que je peux m'offrir. Des fois, je n'ai même pas assez pour un repas, d'autres fois je repars avec des petits souvenirs en plus, c'est le jeu…

Enfin, jusqu'au moment où je commence à avoir vraiment faim et que je me rappelle que j'ai une carte de crédit sans frais à l'international.

J'ai déjà dormi dans un aéroport, la lanière de mon sac enroulée autour du bras.

J'ai d'autres petites anecdotes comme ça, par exemple un matin je prends l'avion à 6h, pour me retrouver à midi au même point qu'au départ. Non ! L'avion n'avait pas de retard, je suis monté dans l'avion normalement, on est arrivé jusqu'à l'aéroport de destination normalement et on est reparti sans se poser. Apparemment, le manque de visibilité dû à un typhon dans les parages empêchait l'avion d'atterrir. Heureusement, tout fut résolu en prenant un deuxième avion à 15h, le temps de refaire le trajet, la visibilité était meilleure et l'avion se posa.